L’ambroisie est une plante envahissante dont le pollen est fortement allergisant. Agir contre l’expansion de cette plante est un enjeu majeur de santé publique qui requiert l’implication de tous.
L’ambroisie : un fléau à combattre
Plante envahissante originaire d’Amérique du nord, l’ambroisie à feuilles d’armoise émet des pollens avec un fort pouvoir allergisant (rhinite, conjonctivite, trachéite, asthme, urticaire…). L’émission de pollen commence mi-août et s’accroit pour être au maximum en septembre. Elle se développe et se multiplie très facilement sur différents types de terrains, notamment ceux sur lesquels interviennent des activités humaines (surfaces agricoles, bords de route, chantiers…). Elle doit être absolument détectée et détruite.
Si vous avez de l’ambroisie dans votre jardin, arrachez-la avant la floraison (fin d’été) et veillez à déraciner chaque plant tout en portant des gants (attention, ne faites pas cette opération d’arrachage si vous êtes allergique ou sensible). Si vous constatez la présence de l’ambroisie hors de votre propriété ou en très grand nombre, signalez la situation.
Que faire ?
- Sur votre propriété : arrachez les plants !
- Si vous croisez quelques plants en dehors de votre propriété, arrachez-les !
- Hors de votre propriété, s’il y en a beaucoup, signalez la zone infestée :
- sur 💻 le site internet www.signalement-ambroisie.fr
- sur 📱 l’application « signalement ambroisie » (disponible sur l’App Store d’Apple ou le PlayStore d’Android)
- par 📧 mail
- par ☎️ téléphone : 0 972 376 888.
Nouveauté 2024 : jusqu’au 31 juillet, en faisant un signalement, vous pouvez aussi participer à la campagne de détection de la chrysomèle de l’ambroisie, un insecte qui se nourrit de l’ambroisie (sa présence en France peut être un véritable tournant dans la lutte contre les ambroisies). Il suffit simplement de signaler si l’ambroisie a été grignotée, en ajoutant si possible des photos des feuilles mangées (avec ou sans insecte), ou non.
Ce que fait la mairie
Elle travaille en concertation avec divers partenaires comme les agriculteurs pour lutter contre cette plante qui se développe potentiellement dans les cultures agricoles (80 hectares à L’Isle d’Abeau) et l’arrache là où elle se développe le plus, au bord des cours d’eau, le long des routes…
La ville surveille également les parcelles privées (promoteurs, bailleurs, entreprises, particuliers…) et peut mettre les propriétaires en demeure en cas de prolifération importante, sans action de leur part.
Elle reçoit aussi les signalements réalisés sur la plateforme « Signalement ambroisie » et vérifie qu’il s’agit bien d’ambroisie (et non pas de l’armoise). Si c’est le cas, elle arrache les plants s’ils se trouvent sur des terrains qu’elle gère ou contacte le propriétaire concerné.
Pour tout savoir :
- Site d’information sur le risque lié à l’ambroisie : avec de nombreuses ressources dont :
- les différences entre ambroisie ou armoise
- la vidéo de l’observatoire des ambroisies :
