
Chaque année, la Mairie agit sur tous les fronts relevant de ses attributions, dans la lutte contre les moustiques sans produits chimiques.
La lutte contre les moustiques est l’affaire de tous. Aucune mesure n’est efficace à 100% ; c’est la somme de mesures individuelles et collectives qui permet de diminuer sa prolifération.
Lutte contre le moustique : qui fait quoi ?
À la suite de l’installation du moustique tigre et aux nuisances ressenties depuis 2018, les élus de la commune de L’Isle d’Abeau ont sollicité les services du Département de l’Isère afin de mettre en place sur leur territoire un plan visant à lutter contre sa prolifération.
L’organisme en charge de la lutte est L’Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication (EID). Quant à l’Agence Régionale de Santé (ARS), elle définit le programme de surveillance des moustiques et les actions à mener.
En matière de prévention collective, la mobilisation de la population vise à supprimer les gîtes larvaires à l’intérieur et autour des habitats. C’est le moyen le plus efficace pour diminuer la densité de moustiques. Ces actions sont également à mener au sein des entreprises et des collectivités et sur la voie publique.
Les actions de la mairie
Formation des élus et agents communaux et réalisation de diagnostics des équipements et bâtiments municipaux par l’EID.
- Expertise du patrimoine naturel et traitement ponctuel de zones communales spécifiques (avaloirs d’eau pluviale, chenaux d’évacuation des eaux de pluie, zones de stockage,..)
- Suivi et conseil à la population : formation d’un agent à effectuer des expertises à domicile
- Sensibilisation de la population : animations sur les événements communaux, distributions de plantes répulsives, fabrication de pièges à moustiques, de bougies répulsives, …
- Favorisation de la biodiversité et des prédateurs du moustique, comme les mésanges, chauves-souris, grenouilles et libellules via l’installation de nichoirs, la création et l’entretien de mares pédagogiques ; et plus largement les actions menées en terme de développement durable.
- Intervention des services de prévention en cas de problèmes de voisinages liés aux moustiques
Se protéger du moustique tigre : l’affaire de tous !
Piquant principalement le jour, le moustique tigre est un vecteur potentiel de maladies comme la dengue, le chikungunya ou le Zika.
Il est reconnaissable à ses rayures noires et blanches sur tout le corps ainsi que sur les pattes, et à sa taille est généralement inférieure à celle du moustique commun.
C’est sur notre terrain ou balcon que tout commence. Le moustique tigre se développe dans l’eau, même dans les plus petites quantités. C’est en adoptant tous ensemble et régulièrement quelques gestes simples pour lui bloquer l’accès à l’eau que nous gagnerons le match.
Pour supprimer les lieux de ponte et empêcher qu’il ne s’implante, vérifier :
Effectuer une demande de diagnostic
En tant que particulier, vous avez la possibilité de nous adresser une demande d’expertise. Ainsi, un agent municipal formé se rendra à votre domicile, pour vous aider à repérer les endroits où le moustique peut se développer, et vous apporter ses conseils en vous indiquant les bons gestes à mettre en place pour en limiter sa prolifération.
Une action, conjointe avec les habitants, primordiale pour lutter efficacement contre leur prolifération quand on sait que 80% des gîtes larvaires se trouvent chez les particuliers !
L’inscription est obligatoire par mail à centre.technique@mairie-ida.com ou au 04 74 18 20 00
Pourquoi n’utilise-t-on pas de produits chimiques pour traiter plus efficacement ?
A ce jour, ce type d’éradication ne peut avoir lieu que s’il existe un risque sanitaire épidémique. C’est alors l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui décide de traiter le lieu.
Si de tels produits chimiques étaient utilisés dans les espaces publics, ils risqueraient d’affecter la santé des habitants et des animaux sauvages ou domestiques qui y circulent. Il en est de même pour les enfants jouant dans l’herbe, ramassant, par exemple, des branchages ou des cailloux lors des balades. De plus, le traitement par épandage s’infiltrerait aussi dans les nappes phréatiques, dont certaines peuvent alimenter des champs ou des puits de riverains leur permettant d’arroser leur potager.
Il a également été démontré que ce type de traitement, bien qu’ayant un effet immédiat sur les moustiques présents à l’instant de l’épandage, n’empêcherait pas la prolifération de nouvelles larves dans les jours suivants. Ainsi, il est bien plus efficace de traiter le problème des moustiques à la source en empêchant la création de gîtes larvaires tout en respectant l’écosystème.